QUELS TRAVAUX POUR ISOLER DANS L'ANCIEN ?

Avant d’entreprendre l’isolation d’un logement, on s’attache premièrement à en connaître son histoire, sa structure et son fonctionnement afin d’établir un diagnostic adapté : l’audit énergétique.

L’année de construction du bâtiment (voir étude de l’APUR qui analyse la performance thermique des logements Parisiens), l’identification des équipements de chauffage, la recherche d’éléments passifs contribuant au confort thermique été comme hiver sont des informations indispensables à connaître pour ne pas générer de désordre interne lors des travaux d’isolation.

Le rôle de l’isolation est de s’opposer au passage de la chaleur qui s’effectue toujours du chaud vers le froid et emprunte pour cela trois chemins de déperdition : les parois, les ponts thermiques, le renouvellement de l’air. Ce n’est pas le froid qui rentre, c’est la chaleur qui sort.

L’humidité également, source importante de dégradations au sein d’un bâtiment, eau de pluie, eau du sol, fuites accidentelles, humidité produite par l’activité humaine, nous oblige à maîtriser la relation des matériaux isolants avec celle-ci d’autant plus qu’elle est meilleure conductrice que l’air.

La plus répandue et la plus facile en rénovation. Peut se réaliser en plusieurs étapes pièce par pièce, s’effectue indépendamment de la météo, dispose d’un grand choix de matériaux, permet d’améliorer la performance thermique d’un logement sans en modifier l’aspect extérieur. La structure perspirante et l’étanchéité à l’air d’une paroi murale devront être respectées, un mur est un être vivant. Le renforcement en inertie* des parois orientées vers le Sud ou en contact avec les rayons du soleil l’hiver sera également privilégié.

La voie humide :

  • L’enduit isolant fibré, mélange d’un liant (chaux, plâtre ou terre argileuse) et d’un matériau isolant fibreux (paille de chanvre appelée chènevotte, paille de lin, de lavande, copeaux de bois). Il épouse les formes et assure tout en rondeur l’isolation des vieux murs et peut apporter des courbes harmonieuses à un mur désespérément rectiligne. Poser directement l’enduit sur le mur à isoler génère un grand confort et une ambiance chaleureuse. Il  permet d’éviter la condensation éventuelle dû à des vides d’air entre isolant et mur froid. Différents mélanges : chaux/chanvre, terre/chanvre, terre/copeaux de bois, chaux/paille de lavande, plâtre/chanvre.
  • L’enduit sur isolant dense, panneaux en fibre de bois, en liège expansé, en paille maintenus par des chevilles-isolation enduits sur toile de jute ou de lin, s’adresse aux murs suffisamment rectilignes. Le liège est préconisé dans les lieux humides.

La voie sèche : Elle nécessite la pose d’une ossature bois + un isolant semi-rigide + un frein vapeur + des panneaux de finitions plâtre ou fibrés ou planches en bois, vissées à l’ossature bois.

A noter que les tentures et les boiseries qui habillaient les murs de pierre par le passé nous permettent de penser que la pause d’un revêtement intérieur chaud a été exploitée bien avant l’apparition de la notion d’isolation. 

Les radiateurs « Nouvelle génération » utilisent les avantages du rayonnement pour la diffusion de la chaleur. Ils sont plus coûteux au départ mais moins consommateurs en énergie soit plus rentables sur le long terme.

Les accumulateurs de chaleur gardent et accumulent la chaleur dans un matériau réfractaire lors des périodes creuses tarifaires des fournisseurs d’énergie. Celle-ci est ensuite restituée aux périodes où l’électricité est la plus chère.

Les planchers rayonnants (ou plafonds) utilisent des câbles électriques chauffant qui sont installés à l’intérieur d’une chape de faible épaisseur coulée sur un isolant.

Exemple : Vasco et ses radiateurs Design, Collection Beams qui convient pour les systèmes à basse température. Un radiateur Beams économise 15 % d’énergie. L’eau passe dans le noyau et non le long de la surface. Ce radiateur en aluminium accumule la chaleur en un clin d’œil, car il contient beaucoup moins d’eau qu’un radiateur classique : 2 litres au lieu de 10. Il rayonne la chaleur beaucoup plus rapidement, car il conduit quatre fois mieux la chaleur qu’un radiateur traditionnel.

Les fenêtres peuvent aussi être à l’origine de déperditions importantes. Il est donc incohérent d’effectuer l’isolation d’un bâtiment sans améliorer la performance des fenêtres.  Leur isolation est déterminée par le coefficient de transmission thermique U. Plus le U est faible, plus la fenêtre est isolante. Un simple vitrage de 4 mm présente un U de 5,8 alors qu’un double vitrage à isolation renforcée peut être de 1,1. Le coefficient U détermine également la température de la face intérieure du vitrage et donc la sensation de paroi froide. Dans les mêmes conditions (-10°C dehors et 20°C dedans), la température intérieure d’un simple vitrage est de moins 2,3°C, celle d’un double vitrage classique de 9°C, celle d’un double vitrage à isolation renforcée de 15°C, et celle d’un triple vitrage de 18°C. A noter également que lors d’un problème d’isolation phonique, cette dernière est d’autant plus performante si les vitres sont épaisses. Dans une démarche écologique, le bois reste le matériau le plus approprié – label FSC ou PEFC

Exemple : Fenêtre Mixte Bois/Aluminium MIXTHERM ou fenêtre à l’ancienne ANTIK sans entretien. Le compromis parfait de 2 matériaux. L’aluminium à l’extérieur, recyclable et recyclé, décliné sous une multitude de coloris et d’aspects, fixé par des plots en polyamide qui évitent tout contact direct avec le bois. Une ventilation naturelle est ainsi créée.
Avec ses formes épurées, angulaires ou arrondies la MIXTHERM s’harmonisera idéalement à une habitation ancienne ou neuve. Confort thermique et acoustique, esthétique, respect de l’environnement, sécurité et absence d’entretien assurés.

L’achat d’une chaudière doit être bien réfléchi et l’aide d’un professionnel indispensable. Il est d’abord essentiel de quantifier vos besoins exacts en chauffage afin d’éviter un sur ou sous dimensionnement de votre chaudière. Dans les deux cas, en résulterait un très mauvais investissement car votre chaudière n’exploiterait pas pleinement ses attributs et perdrait au fil du temps toute son efficacité énergétique, ne vous aiderait pas non plus à faire des économies de chauffage, et répondrait encore moins à vos exigences de confort.

Le calcul de dimensionnement d’une chaudière tient compte de plusieurs paramètres :
  • Le coefficient de consommation d’énergie de votre habitat,
  • L’indice de température extérieure de votre lieu habitation,
  • La température moyenne souhaitée  dans les pièces à chauffer (en moyenne à 19°c),
  • Le volume de votre habitation en m3,
  • Le coefficient de déperditions thermiques

Encore une fois, une bonne isolation des murs et fenêtres serait bénéfique car elle engendrerait  une révision à la baisse de la puissance de votre chaudière, et surtout, vous permettrait de réaliser des économies d’énergie sur le court, moyen et long terme.

Les chaudières à basse température

Elles délivrent une eau à 50°C environ et consomment de 15 à 20 % d’énergie en moins que les installations standards et sont particulièrement performantes couplées avec des  installations de type plancher chauffant et/ou radiateurs à basse température. Une chaudière gaz classique fonctionne avec un régime d’eau élevé (température de l’eau dans le circuit de chauffage élevée). Plus le régime d’eau est élevé et plus il faut brûler du combustible (gaz ou fioul) pour assurer un confort aux occupants du logement. Les chaudières basse température fonctionnent elles, avec un régime d’eau peu élevé, et permettent donc des économies plus importantes qu’avec une chaudière classique.

Les chaudières à condensation

Le principe de la condensation consiste à récupérer une énergie habituellement perdue, celle stockée sous forme de chaleur dans les fumées. Elles condensent la vapeur d’eau des gaz de combustion et récupèrent de l’énergie. Elles consomment donc 20% d’énergie en moins que les chaudières standards modernes et atteignent des performances maximales avec des radiateurs basse température et/ou planchers chauffants ce pourquoi elles sont estimées aujourd’hui comme les plus économiques et considérées comme des chaudières écologiques.

Les chaudières à micro-cogénération

Le choix de cette chaudière au gaz naturel, au bois, fioul ou biogaz est à prendre en considération de manière systématique si vous devez la changer. Cet éco-générateur installé au mur ou au sol permet de fournir non seulement sa production de chaleur pour son chauffage et ses besoins en eau chaude sanitaire mais aussi de produire sa propre électricité. Cette électricité  sert donc pour l’autoconsommation de son logement et son surplus de production injecté et revendu éventuellement à ERDF (contrat d’obligation à prévoir et raccordement). De plus, en cas de coupure d’électricité lors des pics de consommation en hiver comme en Bretagne ou Paca, la chaudière fonctionne en totale autonomie. Elle se raccorde à tout type d’émetteurs mais un rendement optimal est garanti avec des radiateurs basse température.

La régulation permet de conserver une température choisie dans votre habitat. Elle tient compte des changements de température avec l’extérieur et autres sources de chaleur internes produites dans votre logement (four, machine à laver, lampes électriques, appareils audio-visuels…). On peut par exemple réduire la température à 17°C la nuit ou bien la journée si la maison est inoccupée. Programmer également une température de confort estimée à 19°C et si la température ambiante est inférieure à celle-ci, solliciter la régulation par la chaudière. Prenant le contrôle du système et en ne chauffant que lorsque c’est nécessaire, elle assure donc une gestion optimisée de votre chauffage avec au résultat, entre 10 à 25 % d’économies d’énergie.

Exemple : Diematic iSystem

L’installation d’une VMC simple est fortement recommandée dans le cas d’une isolation thermique pour améliorer le renouvellement de l’air, notamment en hiver où il est plus gênant d’ouvrir les fenêtres pour aérer les pièces. Le principe est simple, des grilles d’aération installées généralement dans les pièces à vivre permettent des entrées d’air frais de manière régulière et des bouches et gaines d’extractions d’air placées dans les cuisines, salle de bains et buanderies assurent son expulsion.

La VMC hygroréglable régule elle, en plus, le débit d’air en fonction du taux d’humidité dans l’air intérieur des logements. Peu consommatrices en énergie et en entretien, elles sont toutes les deux efficaces et régulièrement posées. 

Economiser de l’eau fait partie également de nos nouvelles responsabilités pour limiter les gaspillages et préserver les ressources en eau de notre planète. Des solutions peu onéreuses existent pour réduire notre consommation journalière en eau. Par exemple, vous pouvez remplacer votre pomme de douche classique qui consomme environ 12 à 20 litres minute par des pommes de douche économiques réduisant jusqu’ à 6 litres par minutes en gardant la même puissance qu’un pommeau de douche classique. 

Comme souvent, nous voulons tous bien faire des économies mais ne pas perdre en confort, ce qui est bien normal. L’achat de ce type d’appareils est donc tout à fait indiqué. 

Ce sont d’ailleurs les options de plus en plus choisis par l’Hôtellerie, les HLM et les Collectivités en convention avec EDF. Les bâtiments HQE étudiés pour économiser de l’énergie en disposent quasiment toujours. Et vous ?

Equipements basse consommation d’énergie

Malheureusement, une consommation électrique toujours en augmentation. La généralisation d’appareils tels que lave vaisselle, sèche linge, essor des équipements informatiques et de communication détenus en double, voire en triple ou plus, télévisions, téléphones portables et fixes, tablettes, le piège des veilles et des affichages lumineux qui génèrent  également des consommations non négligeables, ont incité WWF France et l’association de consommateurs CLCV soutenus par l’ADEME a lancé un guide en 2004 qui permet aux consommateurs d’obtenir un large choix d’appareils de grande qualité, de consommation énergétique réduit avec un faible impact sur l’environnement.
Une consultation sur le site Guide Top Ten s’impose et permet de sélectionner des produits de qualité.

Les ampoules LED

Le geste écologique assuré. Jusqu’à 75% d’économies sur vos factures, une durée de vie 10 fois plus importante, garanties sur plusieurs années, sans mercure et en réduisant considérablement les émissions de chaleur, nuances chaudes ou nuances froides avec une qualité de lumière exceptionnelle, la solution LED est devenue indispensable.
Des solutions adaptées également pour les commerces, bureaux ainsi que le service de maintenance.

Se fournir avec de l’électricité Verte avec ENERCOOP

Enercoop société coopérative, est un fournisseur d’électricité verte qui s’approvisionne exclusivement auprès de producteurs d’énergie propre, soit éolienne, photovoltaïque, hydraulique et bio masse. Il réinjecte à hauteur de la consommation de ses clients cette électricité dans le réseau de distribution. En conséquence, l’argent versé par les consommateurs  Enerccop et les bénéfices réinvestis intégralement de la société contribuent directement au développement des énergies renouvelables.
Choisir Enercoop est un acte citoyen et éthique à part entière.

* Bon à savoir

La Technologie Eco-Dect pour les téléphones fixes, peut réduire la consommation d’énergie jusqu’à 60% ainsi que la puissance des émissions entre le combiné et la base téléphonique. En Mode Eco Plus, la réduction est optimale jusqu’à 100%. Par exemple, lors d’un appel entrant, la base émettra un signal seulement à ce moment et en cas de non utilisation, toutes les émissions sont interrompues. Le téléphone en veille Eco Dect devient donc non émissif contrairement aux modèles classiques qui diffusent sans interruption.

LES ECO MATERIAUX

Depuis des milliers d’années, le chanvre est utilisé comme matière première par l’homme. L’isolation en chanvre, est un produit écologique qui ne contient aucun additif susceptible de nuire à l’environnement et qui procure une isolation optimale. Pendant sa culture, l’utilisation de pesticides et d’insecticides n’est pas nécessaire et elle est peu gourmande en eau. De plus, il assainit l’air car lors de sa croissance, il assimile le CO2. Lors de sa transformation et de sa pause, il ne constitue pas non plus un danger pour la santé et en tant que matière première renouvelable, il endigue la pollution et améliore l’état des sols. Après sa moisson, il laissera un champ propre et riche en éléments minéraux. L’industrie du chanvre, au niveau mondial, est en plein essor et la France est très bien placée en tant que producteur en Europe. Le chanvre ne contient pas d’albumine, les insectes ne s’y attaquent pas, il est imputrescible, performant été comme hiver, sa pause reste simple et propre, de surcroît peu poussiéreuse, très bonne tolérance sur la peau sans sensation de démangeaisons et une bonne qualité de diffusion à l’air du chanvre assure une régularisation automatique de l’humidité sans déperditions.

Le chanvre option très écologique qui rendra votre logement très sain et confortable.

Le liège, c’est l’écorce du chêne liège que l’on trouve en abondance en Méditerranée orientale depuis 30 millions d’années. Il était déjà utilisé du temps des égyptiens pour fabriquer les bouchons d’amphores. En Grèce antique, on en faisait des flotteurs de filets de pèche et des bondes de tonneaux. Les romains déjà, s’en servaient pour isoler leurs habitations.  Ils avaient découvert les propriétés mécaniques et physiques du liège : légèreté, élasticité, imputrescibilité, résistant à l’humidité, mauvaise conductibilité thermique et phonique qui en font encore aujourd’hui le meilleur isolant. On le redécouvre dans nos régions au XVIII° siècle pour fermer les bouteilles de champagne (Don Pérignon), puis le vin.

La récolte du liège : le jeune chêne est taillé afin d’obtenir un arbre haut et droit. Vers 30 ans, il atteint un diamètre de 60 cm. On va lui enlever sa première écorce  – le démasclage, qui va se reconstituer en 9 ans. On pratique alors la même opération qui s’appelle maintenant l’écorçage tous les 6 à 9 ans. La qualité et la régularité du liège s’améliorent au fil des écorçages. Cette récolte dure pendant 120 ans. La récolte du liège est donc très écologique et participe au maintien des forêts –  l’arbre n’est pas coupé. Le liège est inaltérable dans le temps et peut donc être recyclé. Sa transformation se fait soit dans le pays de récolte, soit en Europe du sud.

Attention ! Privilégier la finition cire naturelle ou huile dure et les colles à base de Latex pour préserver sa nature écologique

Matériau  ancestral, la terre revient en force. Excellent régulateur de l’hygrométrie, naturel, non toxique, réutilisable à l’infini, réparable sans effet visible, économique, l’enduit terre cumule les vertus d’autant plus que le résultat se révèle très esthétique, insensible aux UV, et les couleurs ne s’altérant pas en vieillissant. Elle est particulièrement adaptée à la rénovation et à l’aménagement des logements anciens dont l’équilibre hygrométrique a été souvent perturbé par les nouveaux matériaux. En fait, l’appellation exacte devrait être enduit à l’argile, nom du liant auquel s’ajoutent le sable (charge) et quelques adjuvants naturels tels que les fibres végétales qui renforcent la structure et limitent le retrait lors du séchage. 

C’est un produit issu du recyclage, fabriqué à partir de résidus de papier et de journaux invendus. La cellulose ne pollue pas, n’est pas irritante et non toxique. On l’utilise pour l’isolation des murs et des entre toits. La cellulose recouvre 100% de l’espace disponible dans le mur en épousant parfaitement les éléments de la structure. Par conséquent, elle assure une isolation continue sans joint ainsi qu’une grande étanchéité. De plus, elle procure une excellente insonorisation. La ouate de cellulose présente le meilleur rapport performance/coût/écologie actuellement.

La fibre de bois de sa fabrication à son élimination est une vraie réponse écologique pour l’isolation thermique et phonique de votre logement.  L’isolation en fibres de bois est composée de déchets de bois récupérés dans les scieries (copeaux…), offre une bonne résistance au vieillissement. Les panneaux de fibres de bois sont entièrement recyclables (compostage, recyclage, production thermique). Pour l’isolation de vos murs et des combles, ils sont faciles à poser.

L’isolant lin s’apparente au chanvre mais n’est pas encore autant reconnu. Il a pourtant les mêmes qualités écologiques et thermiques et garde un coût équivalent. Il est 100% recyclable, a des qualités de parfait isolant en hiver comme en été, ne nécessite aucune protection lors de sa pause, ne provoque aucunes allergies. Produit isolant d’avenir, le lin est très écologique. 

Reine des enduits, elle remonte à des temps lointains, maçonneries durables et saines, décors majestueux et couleurs profondes justifient son attrait actuel. Elle est produite par la cuisson du calcaire, est bactéricide, résistante, régulatrice face à l’humidité, laisse respirer les murs. La chaux est un liant en plus d’être un élément de base de la construction traditionnelle. Ce matériau minéral souple que l’on applique se mélange avec divers agrégats pour enduire les murs intérieurs et extérieurs. Elle se colore par les sables ou par adjonction de pigments. Le terme d’enduit désigne un ouvrage de revêtement pour garnir, protéger ou finir une surface. Utilitaire ou décoratif, c’est un ouvrage d’homogénéisation des surfaces. Les fonctions d’un enduit se déclinent selon deux rôles prioritaires :

  • La protection et l’isolation contre l’humidité et ses mécanismes de pénétration de l’eau – gravité, capillarité, condensation, gel
  • La présentation, pour redresser les surfaces internes inégales.

Exemples d’enduits décoratifs à la manière stuc vénitien, ferré et tadelakt. L’incidence des charges offrent des structures plus ou moins fines et contribuent largement à l’aspect final – les sables, les poudres de marbre, la craie, le talc – . A noter que la chaux est ignifuge. Lors d’un incendie, la chaux recuit. Endothermique, la cuisson absorbe une partie de l’énergie des flammes et peut de ce fait ralentir un incendie.

La peinture à la caséine date du XVIème siècle, composée de poudre de marbre, de craie, de chaux, de kaolin, de talc, de borax et bien sûr de protéine de lait. Elle est bon marché, facile à préparer, très stable dans le temps et sans aucun produit toxique. Elle doit être stabilisée avec un produit alcalin, soit de la chaux aérienne, soit du borax (sel de bore). La chaux et le bore lui apportent leurs propriétés anti – bactériennes. La craie (ou blanc de Meudon) joue le rôle de charge opacifiante.  Blanche et mate, la peinture à la caséine se colore avec des pigments naturels, ocres et terres colorantes. Elle revient au goût du jour avec l’engouement pour les peintures à l’ancienne, comme celle à l’argile.

Du lin et du chanvre dans la peinture, des couleurs éclatantes et pures.


Du lin et du chanvre dans la peinture par France3Haute-Normandie

Le parquet bois massif, écobilan plus que positif, matière vivante et renouvelable, respect du patrimoine, chaleur, longévité, le bois massif affiche un éventail de qualités aussi large que le choix disponible. La pose sur lambourdes est la pose la plus écologique mais il existe également des colles écologiques et naturelles spéciales pour les parquets. Elles vous garantiront  l’installation d’un parquet posé sans émanations novices type COV (composé organique volatile). Il faut veiller à ce que les labels FSC* (Forest Stewardship Council) et PEFC *(Pan European Forest Council) soit mentionnés. Ces deux labels garantissent que la forêt d’où provient la matière première de votre parquet est gérée durablement. A noter que les bois exotiques, disponibles en quantités restreintes ou faiblement renouvelables sont les premiers à éviter si vous voulez installer un parquet chez vous sans porter atteinte à l’environnement. Il s’agit donc de bien choisir l’essence de son parquet mais aussi de se renseigner sur sa provenance. Un bois issu de la production locale est par conséquent le meilleur choix pour ne pas accroître encore plus la quantité de gaz à effet de serre présente dans l’atmosphère.

Le bois rétifié, le principe est basé sur une modification de la structure physico-chimique du bois ; il est rendu totalement imputrescible et non attractif pour ses parasites habituels. D’un point de vue technique, cette transformation s’obtient par un traitement en atmosphère inerte qui soumet le bois à hautes températures avoisinant les 250°C. Toute l’humidité et les composants nutritifs naturellement présents dans le bois sont alors purement et simplement éliminés. Une sorte de stérilisation en somme, un traitement haute température qui s’opère sans le moindre agent toxique extérieur. De plus, un bois rétifié est un bois qui a aussi gagné en solidité et stabilité. Il affiche donc une durée de vie accrue et n’aura pas besoin de traitement ultérieur. Il est d’ailleurs à ce point résistant qu’il est peu sensible aux intempéries et peut très bien être utilisé pour un parquet extérieur et bien entendu, il est entièrement recyclable.

Plus dur que le chêne, le bambou est une des plantes à la croissance la plus rapide au monde car la forêt se régénère très vite.  Un bel aspect et une résistance incroyable, convient parfaitement aux environnements humides et est conseillé pour  cuisines et salles de bains. Lorsqu’il est posé dans les règles, il convient à un sol chauffant. Le bambou, issu d’une plante et non d’un arbre, constitue une ressource naturelle inépuisable d’excellente qualité. Il est d’ailleurs le seul bois à présenter un éco-bilan positif même s’il n’est pas produit à l’intérieur de nos frontières.

Le coco est issu d’une enveloppe fibreuse 100% naturelle et renouvelable. Le cocotier fournissant les noix de coco n’est pas coupé et le fruit est disponible 2 fois par an. L’outil de production n’utilise pas d’énergie fossile car la fibre est traitée, puis tissée à la main. Enfin, le revêtement ne contient aucun produit de préservation, puisque la fibre de coco est très dense, naturellement protégée et résistante aux moisissures et attaques d’insectes.
Les avantages de ce revêtement de sol sont nombreux, il est notamment très prisé pour sa grande résistance à l’usure et convient aussi bien aux grandes pièces qu’aux zones à fort passage, comme les entrées, les couloirs ou les escaliers ; il est un parfait isolant thermique et phonique, un bon régulateur également de température et d’hygrométrie. Ce revêtement  noix de coco n’absorbe pas la poussière, est imputrescible, antistatique et antibactérien. D’un entretien facile, il se nettoie en profondeur à l’aide d’un shampoing en poudre et offre de surcroît un excellent rapport qualité/prix. Il est proposé en différentes teintes naturelles très esthétiques.

Le jonc de mer, autre alternative pour un sol en fibres végétales, supportant l’humidité, il convient aux salles de bains.

Le sisal, résistant, parfait régulateur de l’hygrométrie et isolant, il absorbe l’humidité et la restitue quand l’air s’assèche. Il peut se décliner en plusieurs jolies teintes.

Synonyme de rusticité et de résistance au temps et aux modes, la beauté intemporelle de la terre cuite fait partie du terroir universel. On en trouve partout dans le monde dans des formes, teintes  et aspects propres à chaque lieu et à chaque producteur, ce qui en fait le reflet du matériau non uniformisé.  Les carreaux sont encore fabriqués de manière traditionnelle : argile, feu, eau.  Les coloris sont multiples : du beige au rouge en passant par l’ocre et le brun. La terre est un matériau écologique. La terre cuite a un grand pouvoir calorifique, emmagasine et restitue la chaleur,  agréable sensation de bien être quand on marche pieds nus dessus.

L’art du feu et de la terre à Saint Samson la Poterie. L’activité céramique a occupé des générations avec l’argile du pays de Bray Reportage France 3 Sophie Crimon,Gérard Payen,Julien Cortinovits,Cédric Delangle/ juillet 2013

Le véritable linoléum se distingue du “lino” synthétique, par son caractère hautement écologique. Composé principalement d’huile de lin, farine de bois, liège et de toile de jute, sa fabrication réclame peu d’énergie. Antibactérien et antiallergique, il présente de nombreux avantages comme l’insonorisation et une bonne résistance à l’usure. De plus, il se pose et s’entretient facilement. Agréable au toucher comme à la vue, le linoléum se décline de toutes les couleurs et imite à la perfection les autres revêtements de sol comme les parquets et carrelages.

L’ardoise, la pierre de Bourgogne, le granit, ces pierres naturelles inusables, taillées dans la masse et traitées à l’huile naturelle qui se patinent avec le temps,  donnent aux cuisines, salle de bains et autres surfaces d’eau un charme naturel inégalable pour les éviers, vasques, receveurs de douche, plans et habillage de baignoire, dallage mural etc….

VEGETALISER SON LOGEMENT POUR LE BIO-TRAITEMENT DE L'AIR

La végétation, rôle essentiel dans une démarche écologique, peut participer au rafraichissement d’un logement, amortir les écarts de température, équilibrer le taux d’humidité ambiant et assainir l’air intérieur.

Une plante est un être vivant, qui se nourrit et échange comme nous avec le milieu extérieur. Les feuilles, les tiges, les troncs absorbent et rejettent des gaz et de la vapeur d’eau. Les racines invisibles ont, elles aussi, ce rôle d’échange avec le sol  et ses composantes minéraux, air et eau.  Véritables usines chimiques, elles sont capables de transformer des molécules contenues dans l’air indésirable pour l’homme, de s’en nourrir et les stocker dans leurs tissus.

Dès les années 60, la NASA a mis en évidence les vertus purifiantes et dépolluantes de ces plantes. Elles peuvent neutraliser notamment le CO 2 monoxyde de carbone et les COV composés organiques volatiles parmi lesquels le benzène, le toluène, le xylène, le trichloréthylène, les solvants ou formaldéhydes, la fumée de cigarette, l’ozone. Plusieurs pays ont commencé à légiférer pour améliorer la qualité de l’air, notamment l’Union Européenne.

Les tests de la NASA ont montré que les plantes permettent d’éliminer les polluants au fur et à mesure par le processus naturel de la photosynthèse. Grâce à l’énergie apportée par les rayonnements du soleil, ce processus biochimique permet aux plantes, algues et certains micro-organismes de transformer l’eau et le CO2 en matière organique (hydrates de carbone).

vagetalisation

La plante par le biais de la photosynthèse rejette donc de l’oxygène dans l’atmosphère. Cependant la plante respire et le processus inverse se produit la nuit avec un rejet de CO2 et contrairement à la photosynthèse qui ne s’effectue que de jour, la plante respire le jour et la nuit…. Cependant le bilan est très positif puisqu’il est estimé à 50%, soit la moitié du CO2 capté n’est pas rejeté et sert à la croissance de la plante. Le bilan au niveau de la capture du CO2 dans l’atmosphère, photosynthèse moins respiration varie également selon les végétaux.

Les anciens évoquaient à tort le danger de dormir avec des plantes vertes. N’oublions pas que ce sont les plantes qui ont créé l’atmosphère actuelle… Un investissement dans les plantes dépolluantes est donc fortement recommandé pour améliorer la qualité de son air intérieur.

Exemples : le palmier Areca, le Ficus, le Potos, le Spatiphyllum, le Chlorophytum….

Pensez au mur vévétal et au mur d’eau pour votre décoration intérieure, ambiance zen garantie !

LES PLUS DECO

Ambiance Feng Shui apaisante et naturelle, les décors aquatiques vous baigneront dans une atmosphère zen et envoutante.

Exemple : les murs d’eau en schiste noir, blanc ou sable.

Des meubles en bois massif français certifiés provenant de forêts gérées durablement, finis avec des huiles dures, lasures et cires naturelles, des colles d’assemblages sans COV (composé organique volatile). Des canapés, fauteuils, lits et tables en jacinthe d’eau tressée pour les pièces à vivre et chambres.

Un décor naturel exceptionnel, synonyme de bien-être et d’harmonie, participant au renouvellement et à l’assainissement de votre air intérieur, en taille réduite (cadre) ou plus importante (mur), absorbant les ondes sonores, régulant la température des lieux.

Une confortable amélioration de votre cadre de vie.

Le cuivre possède une puissante efficacité antimicrobienne, éliminant en quelques minutes tous les virus et bactéries, recyclable à l’infini sans altération de ses propriétés.

Actuellement soumis de plus en plus aux ondes électromagnétiques (4G, Wifi, CEM…), il est important de se préserver pour limiter notre électro-sensibilité. Ces rideaux type voile, d’aspect gaze de lin transparent s’intégrent en doublure écran et à toute décoration, constitué pour 30% en coton Bio, 12% en lin Bio, 34% polyester trévira, 22% cuivre et 2% argent. Pensez -y !

Pour un sommeil au naturel, choisir des sommiers et matelas en matière naturelle, coco, latex, coton bio, laine de mouton.

Plus nous nous orienterons vers des achats en coton bio, plus les producteurs s’adapteront à cette nouvelle demande, qui malheureusement à ce jour, ne fait pas encore partie de nos automatismes. La consommation du coton traditionnel est si importante qu’en choisissant des matières issues de l’agriculture biologique, nous contribuons à agir en faveur de la protection de l’environnement.

En effet, l’exploitation intensive du coton conventionnel depuis des décennies est plus qu’alarmant. Cette culture représente 2,5% de la surface agricole mondiale, et consomme 25% des pesticides vendus dans le monde (source  OMS). Ces pesticides sont classés parmi des substances dangereuses et même prohibés par l’OMS (organisation mondiale de la Santé). Chaque année, 1 million de personnes sont intoxiquées et 22 000 personnes meurent à cause de cette culture (source OMS). De plus, l’utilisation des pesticides et engrais correspond presque à la moitié des coûts de production du coton traditionnel (Source Conseil Consultatif International sur le Coton). Ils sont utilisés pour lutter contre les insectes ravageurs susceptibles de détruire les plantations et améliorer les rendements des sols. Les cultivateurs sont poussés au surendettement pour acheter des pesticides toujours de plus en plus performants. De plus, son irrigation artificielle réduit considérablement les ressources mondiales d’eau potable ; par exemple, il faut environ 5 263 litres d’eau pour produire 1 kg de coton (source  CNRS). Autour de la Mer d’Aral (Asie centrale), qui a diminué de moitié, la culture du coton a perturbé de manière pratiquement irréversible les écosystèmes de régions immenses. Désormais, son eau est trop polluée et salée pour accueillir une vie aquatique et les terres environnantes ne sont plus cultivables (Source  UNESCO).

Aujourd’hui, la plupart de nos vêtements sont en coton, quoi de plus naturel ! Seulement, peu de personnes connaissent leurs conditions de production et leurs  conséquences désastreuses sur les cultivateurs et l’environnement. Dans les années cinquante, on utilisait environ une dizaine de traitements de pesticides par an, aujourd’hui, on est passé de 30 à 40 dans certaines régions. Les conséquences sont graves pour les producteurs, l’environnement et les consommateurs. Intoxications mortelles, malformations à la naissance, cancers, eczéma, allergies, pollution des nappes phréatiques et indirectement du bétail, destruction des ressources en eau, salinisation des sols, déclin de la fertilité des sols causé par une culture intensive.
De plus, la récolte du coton traditionnel s’effectue en employant une main d’œuvre bon marché incluant les enfants. Cette contamination se poursuit après les récoltes, dans les usines de teinture qui ne sont pas naturelles et chargées en produits chimiques et métaux lourds, nocifs pour l’environnement et les personnes qui les manipulent.

Pour toutes ces raisons, il nous a semblé que l’utilisation du coton biologique s’imposait pour tous nos appartements meublés, le chanvre et le lin étant également de très belles alternatives.

Le chanvre  
Depuis des milliers d’années, le chanvre a été utilisé comme matière première par l’homme. Sa culture est écologique puisqu’elle ne nécessite pas d’additifs naturels ou chimiques pour aider à la croissance de la plante. Le chanvre se défend par lui-même des agressions extérieures comme les insectes et moisissures. Il est imputrescible. Les producteurs n’ont besoin d’utiliser ni engrais, ni insecticides, ni pesticides, ni fongicides pour protéger la récolte.  En tant que matière première renouvelable, le chanvre endigue la pollution et améliore l’état des sols. Après sa moisson, il laisse un champ propre et riche en éléments minéraux et assainit l’air car lors de sa croissance, il assimile en grande quantité le CO-2. La bonne qualité de diffusion de l’air à travers le chanvre assure une régularisation automatique de l’humidité sans déperdition de chaleur.

Le lin 
Une excellence écologique ! Véritable puits de carbone, un hectare de lin retient par an 3,7 tonnes de CO2. Il est un bienfaiteur pour la qualité des sols, la biodiversité et les paysages. Il  assure aussi une culture de rotation en revenant sur une même parcelle tous les 6 ans valorisant les cultures suivantes. L’eau de pluie suffisant, il est peu gourmand en eau et nécessite très peu d’engrais. Les écosystèmes sont respectés. La France  cultive près de 200 ha en agriculture biologique et le label GOTS est une garantie. Terre de lin, coopérative engagée.

PLUS D'INFORMATIONS

NOTRE CONFORT THERMIQUE

Une isolation adaptée est le garant de vraies économies d’énergie.

RAPPEL : Les échanges thermiques s’effectuent grâce à 4 mécanismes, la conduction, le rayonnement, la convection et l’évaporation.

La conduction s’effectue par contact : c’est la main qui se réchauffe contre un bol chaud ou le pied qui se refroidit sur un sol froid. Le rayonnement s’effectue sans contact direct : c’est la chaleur ressentie devant un feu de bois ou le froid  à proximité de la paroi froide d’une fenêtre. La convection repose sur un échange entre le corps et l’air qui l’entoure, proportionnel à leur différence de température et à la vitesse des mouvements d’air : c’est la chaleur fournie par un radiateur soufflant ou le froid provoqué par un courant d’air. L’évaporation repose sur la nécessaire consommation d’énergie d’un liquide pour passer à l’état de vapeur : c’est la fraicheur ressentie grâce aux brumisateurs ou la transpiration qui permet au corps de maintenir sa température.

CONFORT THERMIQUE

A ces échanges thermiques s’additionne la sensibilité propre à chacun, certains souffrant de la chaleur ou du froid quand d’autres s’y accommodent. On considère que la température ressentie est une moyenne entre la température ambiante et celles des parois, murs, fenêtres et sol. Ainsi, malgré une température ambiante de 22° C, si celle des parois n’est que de 15°C, la température réellement ressentie n’est que de 18,5°C. Si l’on sait qu’un écart de seulement  de 2 à 3° C entre la température ambiante et celle des parois suffit à générer un inconfort et que le rayonnement est plus efficace en terme d’échanges thermiques que la convection, on comprend alors qu’il est toujours préférable de privilégier la température des parois.

En clair, le système de chauffage ne doit pas se contenter de chauffer l’air mais aussi les parois, soit parce qu’il y est intégré, soit parce que la chaleur s’y accumule grâce à l’inertie* des matériaux  – capacité d’un matériau à stocker puis à restituer de la chaleur – . Son efficacité et donc sa rentabilité reposent donc en grande partie sur la bonne isolation des parois, sols, murs et fenêtres. Dans un logement, les infiltrations d’air sauvage à l’origine de courants d’air sont donc à éliminer en priorité. L’humidité enfin, joue un rôle essentiel vis-à-vis du confort thermique car plus l’air est humide, plus les mouvements d’air sont  ressentis. N’étant pas considéré comme polluant, l’humidité en excès favorise néanmoins la dégradation des matériaux et la prolifération de micro-organismes comme les bactéries, les virus, les moisissures et les insectes.

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* L’inertie des matériaux : le matériau est d’abord chauffé par le soleil ou le chauffage. Sa nature le rendant capable d’emmagasiner la chaleur, sa température s’élève doucement. Intervient alors la conduction, car si l’une des faces du matériau est exposée au rayonnement, l’autre ne l’est pas. La chaleur entreprend alors une migration au cœur du matériau, de la face la plus chaude vers la face la plus froide. Tant que la source de chaleur n’est pas interrompue, la chaleur migre jusqu’à atteindre la face opposée de matériau d’où elle pourra rayonner. C’est ainsi que fonctionnent les planchers chauffants dont le rayonnement est assuré par le revêtement de sol. Quand la source de chaleur est interrompue comme c’est le cas dès que la nuit tombe, la face chaude du matériau est confrontée à une baisse de température extérieure. Une grande partie de la chaleur emmagasinée au cœur du matériau amorce alors un demi -tour (transfert toujours du chaud vers le froid) provocant un rayonnement de chaleur du matériau sur sa face désormais confrontée à l’abaissement de température. C’est ainsi qu’un mur de pierres rayonne de chaleur le soir après avoir été exposé au soleil toute la journée. La première qualité de l’inertie est d’amortir les variations de température et la deuxième de générer un rayonnement, échange de chaleur considéré comme le plus efficace et le plus rentable lorsqu’il s’agit de chauffage.

Finalement, si l’isolation par l’extérieur n’est pas envisageable, trop longue à mettre en place ou trop coûteuse, le doublage des murs par l’intérieur permettra d’augmenter à la fois les performances thermiques de votre bien immobilier, d’en optimiser son confort et ce, en toute autonomie. Toutefois, un mur est un être vivant qui requiert une attention particulière. Pour éviter tout désordre ultérieur, il faut donc veiller à respecter en tout point la structure perspirante et l’étanchéité à l’air des parois murales, raison pour laquelle BIO RENTALS a décidé de s’appuyer sur les bureaux d’études thermiques pour assurer à nos propriétaires les meilleurs conseils.

NOTRE CONFORT ACOUSTIQUE

Un doublage de cloison est choisi soit par nécessité d’augmenter les performances acoustiques ou thermiques de l’habitat, soit pour soigner l’apparence intérieure des murs extérieurs. Les 2 objectifs sont évidemment compatibles. Les effets des efforts d’isolation acoustique ne s’additionnent pas, contrairement à ceux de l’isolation thermique. Plus c’est lourd, meilleur est l’isolement acoustique. Toutefois, ce principe a ses limites car il n’est effectivement pas toujours possible d’avoir des murs épais de 65 cm dans une ville comme Paris par exemple. A noter que 85% de l’habitat Parisien a été construit avant l’apparition de la première réglementation thermique de 1 975 (voir étude de l’APUR). Cependant, il est possible de réduire les vibrations du son et donc son intensité, en multipliant les couches selon un principe « ressort-masse » pour les doublages ou « masse-ressort-masse » pour les cloisons. Désolidariser les parois existantes de la cloison en ajoutant des bandes résilientes est une solution. N’oubliez pas que le son passe là où l’air passe.

CONFORT ACOUSTIQUE
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NOTRE CONFORT ELECTRIQUE

Etablir une installation électrique biotique ou biocompatible

La pollution électro – magnétique, pollution insidieuse et invisible, nous avons déjà vécu cela. Politique de désinformation comme les conséquences des retombées radioactives de Tchernobyl ou celui des effets sanitaires sur l’inhalation de l’amiante, le scénario est toujours le même, des scientifiques financés directement ou indirectement par les industriels, des politiques ignorantes ou complices et une population mise à l’écart.

Le lien entre les champs magnétiques des lignes à haute tension et la fréquence des leucémies infantiles a été mis en évidence dès 1979. L’étude de Draper rendue publique en Juin 2005 confirme le risque cancérigène des lignes à hautes tensions chez les riverains et particulièrement chez les enfants. Des limites d’exposition aux champs électromagnétiques ont été établies dès les années 1980, notamment par une commission internationale de spécialistes : l’ICNIRP*(International Commission on Non – Ionizing Radiation Protection). C’est une Organisation non gouvernementale reconnue par l’OMS et constituée de médecins et spécialistes des champs électromagnétiques. C’est elle qui propose des limites d’exposition humaine aux champs électromagnétiques, à partir d’un examen approfondi des publications scientifiques existant sur le sujet. Les premières limites d’exposition aux champs électromagnétiques radiofréquences ont été publiées en 1988 et ont été confirmées en 1998.

De nombreux pays ont établi leurs propres normes ou directives à partir de ces recommandations. En Europe, le Conseil de l’Union Européenne a adopté, le 12 juillet 1999, une recommandation visant à limiter l’exposition du public aux champs électromagnétiques en se basant sur les recommandations de l’ICNIRP. www.icnirp.org Elle recommande aux Etats membres d’adopter une réglementation et de veiller au respect de ces restrictions. Des organismes comme le CENELEC (Comité Européen de Normalisation Electrotechnique) en Europe et l’IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers) au plan international complètent ces travaux et établissent des normes visant à définir les méthodes de mesures et les moyens permettant de vérifier le respect de ces limites. Les CEM – champs électro – magnétiques, induisent dans les organismes vivants des courants électriques qui peuvent être dans certaines conditions du même ordre de grandeur que les courants endogènes – résultant du fonctionnement naturel de l’organisme – et peuvent donc interférer avec ceux-ci pour provoquer des effets biologiques sur notre organisme. 

La réglementation européenne fixe des limites d’exposition plus faibles que les seuils à partir desquels des effets nocifs sont démontrés. Ces marges de sécurité, entre limite d’exposition et seuil d’apparition des effets nocifs, visent à prendre en compte les effets que les études en cours pourraient éventuellement démontrer. La norme européenne du 12 juillet 1999 repose sur ces considérations.  Il y a un accord entre les professionnels concernés pour fixer les seuils aux environs des valeurs ci-dessous soit :

  • Champs électriques : 5 V/m (ou 1V/m pour une personne hyper sensible aux CEM)
  • Champs électro magnétiques : 0,5 mG (0,1 mG pour une personne hyper sensible aux CEM)

Chiffres valables pour les emplacements des lits (c’est pendant le sommeil que nous sommes les plus sensibles). L’intensité du champ électrique ou magnétique, le temps d’exposition, le moment de l’exposition, la présence simultanée des 2 champs et leurs variations influent bien évidemment sur le risque encouru.

Comment se protéger

  1. Par des matériaux qui neutralisent ou réduisent fortement les rayonnements des champs électriques comme : la terre (crue ou cuite), la pierre, le béton de chaux et chanvre. Dans ces cas précis, les matériaux eux-mêmes constituent le blindage et il n’y a pas ou très peu d’émission de champs électriques. Le bois et ossatures bois diffusent largement les champs électriques – fils et gaines blindés sont adaptés dans ce cas.
  2. Utiliser des blocs de prises avec interrupteur, plus facile d’appuyer sur un bouton que de débrancher chaque fil électrique.
  3. Utiliser le blindage des fils ainsi que les IAC – interrupteurs automatiques de champs – qui sont fréquemment utilisés pour l’amélioration des installations existantes dans le bâtiment ancien.
  4. Connecter au fil de terre les structures métalliques qui émettent les champs électriques
  5. Protéger le tableau d’installation électrique qui est très émetteur de champs électriques et électromagnétiques.

En tout état de cause, il est important de faire un bilan complet par un professionnel qui saura mesurer les champs électriques et magnétiques, mesurer et vérifier les raccordements à la prise de terre, informer sur les risques et proposer des solutions adaptées aux problèmes constatés selon chaque appartement.

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