Osiris, mystères engloutis d’Egypte

Marin dans l’âme et convaincu que le patrimoine sous-marin est absolument gigantesque, Franck Goddio a fondé en 1985, l’institut européen d’archéologie sous-marine, IEASM dont l’objectif est de rechercher les épaves anciennes à travers toutes les mers du monde et d’en effectuer les fouilles. Cette exposition présentera donc ses dernières découvertes faites en Egypte incluant également une quarantaine de pièces provenant des musées du Caire et d’Alexandrie.

Un peu d’histoire, le mythe d’Osiris !

Dieu égyptien de la végétation, qui meurt pour renaître sans cesse, Osiris fut l’époux d’Isis et père d’Horus. Il représente le blé, la vigne et les arbres. Son frère cadet Seth le jalousait et le jeta dans le Nil où il fut retrouvé à Byblos par Isis qui le ramena. Cette lutte est semblable à celle du désert contre la terre nourricière, du vent desséchant contre la végétation, de l’aridité contre l’eau fécondante, de l’obscurité contre la lumière. Mais Seth réussit à s’emparer de nouveau d’Osiris et dépeça cette fois-ci son corps en quatorze morceaux, les dispersant à travers toute l’Egypte. Isis se remit en chasse de son époux, reconstitua son corps et lui redonna vie. Ainsi ressuscité, elle concevra avec lui un fils Horus qu’elle élèvera en secret qui héritera plus tard de la royauté terrestre de son père, tandis que ce dernier gouvernera le royaume souterrain des bienheureux. C’est comme Dieu des morts qu’Osiris connut sa véritable popularité, le mythe de la mort et de sa résurrection a fait de lui un dieu sauveur qui garantit la survie dans l’au-delà. Son culte associé à celui d’Isis se répandit dans tout le monde gréco-romain.